La piXine – chapitre 9

Libération

Avertissement : cet article est un récit érotique gay, il suggère et évoque des relations (homo)sexuelles, réservé à un public averti !

Je vous propose ce récit en dix chapitres, basé en partie sur la réalité, prolongeant mon expérience et partageant mes fantasmes. Il est volontairement progressif et détaillé car je pense que le verbe a une puissance évocatrice plus forte que les images dans l’esprit du lecteur intéressé, j’espère ainsi qu’il éveillera en vous des impressions plaisantes et du désir. À vous de me le dire ! Deux illustrations par chapitre pour vous mettre dans l’ambiance, pas plus, certaines sont issues de mes archives personnelles, je vous laisse deviner lesquelles…

En voici le neuvième volet, me libérant enfin. Vous pourrez accéder à la suite et naviguer entre les chapitres à la fin.


Chapitre 9

Libération

J’avais l’impression d’être en lambeaux, mes fesses devaient être lumineuses, en tous cas elles me chauffaient comme un halogène, et mes jambes tremblaient, me supportant à peine. Mon maître n’en avait manifestement pas fini avec moi : je crus d’abord qu’il aller m’appliquer une crème apaisante sur les fesses, en fait c’était encore de Swiss Navy qu’il me badigeonnait. Il déboutonna alors son string en cuir, laissant apparaître son organe turgescent et humide, signe qu’il avait apprécié cette séance, et me le présentant à la face, je m’exécutai avec une réelle gratitude de pouvoir continuer à le servir.

Après quelques minutes lui permettant d’atteindre sa taille maximale, il passa derrière moi et ne se fit pas prier pour entrer. Il écarta mes hémisphères rouges sans ménagement, c’est ce qui me fit pousser un cri de douleur. Il me besogna pendant plusieurs minutes, avant de se retirer et de venir face à moi se libérer sur mon visage, pendant que j’ouvrais grand la bouche, langue sortie. La caméra me balayait dans cet état, quand il commanda à Lionel : “à toi, maintenant.” Je ne savais ce que ce dernier en pensait, mais il s’exécuta avec précaution, et décidément je le trouvais doux et délicat avec moi, même si l’acte en question me le plaçait en dominateur. Il conclut de même et aussi généreusement que mon maître.

J’étais sans vigueur, incapable de penser et à peine de me tenir debout. Suivant un scénario convenu, Lio me libéra alors de mon pilori et de mes liens, et après avoir replacé la banquette sur ce mobilier dont je garderai un souvenir puissant, me fit allonger dessus, sur le dos, en prenant garde à ce que mes fesses dépassassent et ne touchassent point ce reposoir, les jambes supportées par les cadres latéraux. Il se pencha sur moi et sous l’œil de la caméra, lécha toutes traces sur mon visage, m’embrassant à pleine bouche au passage pour partager le précieux liquide.

Il me fit me retourner sur le ventre, et s’étant écarté, j’entendis l’autre qui s’approcha, et je sentis alors quelque chose sur le bas de mon dos : un liquide d’ordinaire chaud me faisait ici l’effet d’une douche rafraîchissante, s’abattant sur ma peau rougie, alors que mon maître s’épanchait sur moi. J’avais dit avant de commencer, seulement dans un état extatique extrême, j’y étais sans nul doute, et toujours abandonné, je le remerciai intérieurement. Il quitta le champ de la caméra.

Lio me fit pivoter une fois de plus sur la banquette du meuble maudit, me retrouvant sur le dos dans la même position que précédemment. A mon côté, il m’embrassa et me caressa tendrement. Je n’étais plus que réflexe, mais le plaisir suivant cette correction déclencha en moi un gonflement, qui continua alors que Lio le saisit de sa main et entama un mouvement de va-et-vient accompagnant ses caresses de l’autre. Je n’ai pas en général besoin de conclure ainsi, je suis un passif qui se contente de diamètre et de fluides, mais après ce que j’avais vécu et ressenti, je me soumettais et je finis par jaillir avec un plaisir fabuleux. Lio lécha cette partie de mon anatomie, puis se levant, me fit un signe d’au revoir amoureux, avant de sortir lui aussi du champ. La caméra mobile de Bernard filma tout mon corps et ses humeurs, avant que celui-ci ne concluât : “coupez, c’est dans la boîte !”

Eau giclant

Un groupe d’applaudissements retentit alors, tous les autres acteurs ayant observé la scène, et certains étaient visiblement impressionnés.

“– Putain, qu’est-ce qu’il t’a mis !

– Tu as pris au moins quatre-vingts coups, je croyais pas que t’allais résister.

– Heureusement on t’avait bien traité avant,“ dit Victor, essayant de prendre un ton plus léger.

Bernard vint vers moi, et me félicita chaudement : “André, tu es le meilleur power bottom qu’on ait eu, franchement bravo. Tu te sens bien ?” À la vérité, j’étais vanné, et j’avais besoin de décompresser. “Les gars, vous l’amenez à la douche, vous le soignez bien, et on prendra l’apéro ensemble ce soir, on débriefera. C’était super, on a du contenu, bravo à tous !”

Ils furent plusieurs à m’accompagner et à me supporter jusqu’à la douche puis à m’aider à me laver, en veillant à ce que l’eau ne fût pas trop chaude car il m’en cuisait vraiment. Je ne me souviens pas très bien de ces moments, si ce n’est que l’on finit chacun par se retrouver au bord de la piscine, presque tous assis et vêtus d’un boxer ou d’un maillot, sauf moi bien sûr, pour qui les douleurs allaient encore durer quelques jours et les marques sûrement deux à trois semaines. J’étais ainsi entièrement nu et allongé sur un transat de tout mon long sur le ventre, et Lionel vint pour me badigeonner une crème apaisante sur les fesses. Je l’arrêtai d’un geste pour demander à Takeshi de venir me montrer le résultat avant en me filmant avec son portable, car j’étais finalement le seul à n’avoir rien vu.

La couleur, probablement amplifiée par le smartphone, tenait du rouge vif, écarlate, avec des traces de lanières plus marquées que le reste ça et là, le tout réparti de manière assez homogène sur chaque fesse et débordant à peine. Oui, mon maître était vraiment un expert, et je m’imaginais que dans quelques jours, je repenserais à cette expérience avec plaisir et excitation. En attendant, Lio vint à présent étaler doucement sa crème et ma peau profita de cet apaisement faisant suite à la tempête qu’elle avait vécue.

(À suivre…)


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