La piXine – chapitre 5

Michel

Avertissement : cet article est un récit érotique gay, il suggère et évoque des relations (homo)sexuelles, réservé à un public averti !

Je vous propose ce récit en dix chapitres, basé en partie sur la réalité, prolongeant mon expérience et partageant mes fantasmes. Il est volontairement progressif et détaillé car je pense que le verbe a une puissance évocatrice plus forte que les images dans l’esprit du lecteur intéressé, j’espère ainsi qu’il éveillera en vous des impressions plaisantes et du désir. À vous de me le dire ! Deux illustrations par chapitre pour vous mettre dans l’ambiance, pas plus, certaines sont issues de mes archives personnelles, je vous laisse deviner lesquelles…

En voici le cinquième volet, où les choses se corsent. Vous pourrez accéder à la suite et naviguer entre les chapitres à la fin.


Chapitre 5

Michel

Cette arrivée ne me remplit pas de joie. “Continuez”, dit-il, mais l’envie régressait déjà. Alors que je relevai la tête pour le regarder, Lionel continuait son ouvrage entre mes fesses. Je ne l’avais pas bien détaillé avant, Michel avait bien cinquante ans, bronzé comme je l’ai dit, bien membré et d’apparence sauvage, peu aimable, ne sachant s’il jouait là un rôle, si c’était sa nature ou bien une sorte de rivalité qui s’était établie entre nous. En tous cas je n’éprouvai nulle envie de le contredire, quand il me dit : “lève-toi et viens t’occuper de moi.”

Il était debout, portant toujours son maillot court comme quand il était assis sur le canapé, et sa volonté ne faisait guère de doute. Aussi je descendis lentement du transat, m’arrachant à contrecœur de l’emprise de Lionel, et je rampai à quatre pattes vers lui, me dirigeant inéluctablement vers le centre de son corps. Cela sembla être ce qu’il attendait, car il ne réagit pas, au contraire il se laissa faire quand je mis mes mains sur ses cuisses et que je dirigeai ma tête vers son maillot. “Lio, prépare-le”, dit-il à l’adresse de l’autre, et je compris ce qu’il voulait dire quand ce dernier se posta derrière moi, couché sur le dos, et continua à me travailler avec sa langue.

C’est l’organe que j’utilisai pour humidifier son maillot et y découvrir sa protubérance, qui ne tarda pas à s’amplifier et semblait vouloir s’exprimer plus généreusement. Après quelques minutes de ce traitement, j’osai tirer le maillot vers le bas, ce qui ne déclencha aucune protestation et révéla sous mon nez un outil d’une taille importante, pas le plus gros que j’eusse pratiqué mais très respectable et surtout très vigoureux. Pointant vers la maison à laquelle je tournais le dos, il me remplit tout à plein car il se trouvait très long. Après plusieurs minutes de va-et-vient de part et d’autre, il nous commanda à tous deux : “Lio, l’objet : à quatre pattes”, en nous désignant l’endroit où il souhaitait que nous nous installassions. J’étais donc un objet – au moins dans ce film – et je n’avais pas droit à un nom. Lionel me prit par la main, me guida vers l’emplacement et m’indiqua la position souhaitée par Michel : cambrés vers le ciel, à côté l’un de l’autre.

Un court instant qui serait certainement coupé au montage, il nous badigeonna généreusement tous deux avec un tube de Swiss Navy avant de le jeter hors champ. Je savais qu’on allait entrer dans le dur. Ses mains puissantes me tinrent les hanches, alors qu’il frappa à ma porte et après une menue résistance, il entra tout à plein. C’était un plaisir certain de sentir ce corps chaud en moi, qui venait m’explorer abondamment, et qui commença son remue-ménage d’abord doucement, puis avec plus d’application. Lionel était toujours à mes côtés et m’embrassait pendant cette visite. L’autre se retira après quelque temps, et s’occupa alors de lui. Je fis de même et l’embrassai sur la bouche tendrement. C’était un sentiment extraordinaire que de vibrer à l’unisson, l’un et l’autre fouillés vigoureusement à tour de rôle, en constatant le plaisir de son voisin, ou bien le sien propre dans son regard.

Je me rendis quand même bien compte que les mouvements avec Lionel restaient plus doux, alors qu’avec moi ils se firent à chaque alternance plus abrupts, plus rapides et plus profonds, me demandant toujours ce qui relevait du scénario et ce qui tenait de la relation personnelle. Je me dis qu’à ce train-là, il ne résisterait plus guère longtemps, et je m’attendais à tout moment à ressentir sa libération en moi, mais il tenait bon. Je ressentais la différence entre être le petit copain et être le jouet, clairement. Après un moment de ce régime, il fit un signe à Lio, qui comprit (il avait lu le scénario, lui !).

Lionel retourna vers le transat et s’y allongea à nouveau sur le dos, m’invitant à le rejoindre. Je vins le recouvrir de mon corps et l’embrasser encore, puis il m’indiqua avec ses mains de me mettre sur le dos, allongé sur lui. Il était athlétique, j’étais léger, cela lui fut facile. Il me positionna à son niveau de sorte que nous fûmes à nouveau complémentaires et liés. J’étais dans un état physique n’opposant plus aucune résistance à son entrée, et je me sentais bien alors qu’il bougeait son corps de bas en haut en me caressant les tétons et en me couvrant de baisers dans le cou. Il resta alors au plus profond de moi en arrêtant ses mouvements, écartant ses propres jambes, et je vis une ombre à mes pieds tandis qu’une caméra se rapprocha de nos entrejambes.

Je compris la situation. Étais-je prêt, je n’en étais pas si sûr. Michel me souleva les jambes, les ramena sur ses épaules et chercha à rejoindre alors Lio dans sa visite guidée. Autant ce dernier avait un diamètre ordinaire, autant Michel était plutôt au-dessus de la moyenne ; mais à deux, cela faisait beaucoup. Une première tentative échoua, une seconde, guidée avec son index et son majeur, manqua de réussir. Pour la troisième, Lionel me souleva encore le bassin tout en restant en moi, Michel parvint à l’orée et après un ultime coup de rein, je cédai. Je poussai un râle en subissant cette dilatation extrême, d’abord avec une impression de légère douleur, puis avec un plaisir gagnant en intensité.

Les bras enroulés autour de mes jambes, les mouvements de va-et-vient de Michel n’eurent rien de tendre, et là encore je me sentis comme un jouet. Mais cela me plaisait, et je ne dus pas être le seul car au bout de quelques minutes de ce régime, je ressentis une chaleur intérieure que je connaissais bien, qui suivit une mimique d’extase sonore de mon Lionel. Je lui mordillai les oreilles alors qu’il terminait ses pulsations, et avant que Michel ne se retirât. “Nettoie-nous” m’ordonna ce dernier, et je commençai avec plaisir par Lio, léchant et absorbant toute la semence qui avait fuité et qui restait encore de son organe, goûtant au passage mon intérieur.

Eau de piscine

Debout au bord de la piscine, Michel attendait que je m’occupasse de lui, et finalement j’en avais envie, qu’il ploie sous mes assauts et que je le domine ! L’embouchant dans son entier, je ne le lâcherai pas tant qu’il n’aura pas crié grâce. Il m’aura quand même fallu cinq bonnes minutes d’une activité vigoureuse pour qu’enfin il vînt en ma bouche. J’aurais bien tout bu car j’avais soif et cela me semblait être la chose à faire, mais il était manifestement plus aguerri que moi à la caméra, il fallait montrer du spectacle, aussi après la première pulsation il se retira et le liquide continua à jaillir sur ma barbe, alors que je tendais la langue pour essayer d’en capter la moindre goutte.

Une fois son ouvrage terminé, et moi la face barbouillée, il se recula, puis ordonna : “je vais faire une course avec Lio, tu nous attends là sans bouger”, avant de sortir du champ de la caméra. “Coupez”, annonça Bernard en embuscade. “Parfaits, vous avez été parfaits”, dit-il. “Buvez un coup d’eau avant qu’on passe à la suite. André, tu fais gaffe, laisse les traces sur ta barbe telles quelles, on va enchaîner.” Bien, je vis que le scénario s’inscrivait dans une continuité. Et j’avais réussi à faire abstraction des caméras et du groupe spectateur. “Bon, vous trois, vous allez là-bas et on reprend. André, tu retournes sur le transat, pour le reste tu laisses venir.” Décidément ! Eux ils étaient frais, moi je sortais quand même d’un bon traitement. “La piXine, séquence deux, on tourne.”

(À suivre…)


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