La piXine – chapitre 10

Épilogue

Avertissement : cet article est un récit érotique gay, il suggère et évoque des relations (homo)sexuelles, réservé à un public averti !

Je vous propose ce récit en dix chapitres, basé en partie sur la réalité, prolongeant mon expérience et partageant mes fantasmes. Il est volontairement progressif et détaillé car je pense que le verbe a une puissance évocatrice plus forte que les images dans l’esprit du lecteur intéressé, j’espère ainsi qu’il éveillera en vous des impressions plaisantes et du désir. À vous de me le dire ! Deux illustrations par chapitre pour vous mettre dans l’ambiance, pas plus, certaines sont issues de mes archives personnelles, je vous laisse deviner lesquelles…

En voici le dixième et ultime volet, où l’on revit les meilleurs moments. Vous pourrez naviguer entre les chapitres à la fin.


Chapitre 10

Épilogue

Il était dix-huit heures passées, l’heure de l’apéritif, offert par la maison ! Bières et tapas furent servies par Bernard. Je restai entièrement nu alors que les autres s’étaient rhabillés, en partie parce que j’aimais ça, mais peut-être surtout car mes fesses n’auraient pas supporté un linge, aussi étais-je toujours allongé sur le ventre sur mon transat. Mais je n’étais pas gêné, d’abord tous mes partenaires m’avaient déjà exploré de fond en comble, et puis l’ambiance avait changé, était devenue sans arrières-pensées, plus… professionnelle, peut-être ?

Tapas

Bernard commença : “Santé ! Les gars, je vous l’ai déjà dit, vous avez été super. Les cam ont fini un premier montage, c’était facile, presque rien à enlever.” Ils n’étaient pas avec nous, peut-être étaient-ils rentrés, ayant fini leur journée de “boulot”, et je me demandai comment on pouvait filmer tout ça sans vouloir participer, cela restait un grand mystère pour moi. Si eux faisaient le montage, j’avais subi quant à moi un beau démontage, et je cherchais à formuler une plaisanterie à ce sujet quand Bernard proposa de visionner quelques scènes sur l’écran TV à côté :

“– On peut revoir les meilleurs moments ensemble, pas tout bien sûr, vous aurez une copie pour vous, souvenez-vous : interdit de les diffuser sur internet, chez vous entre potes c’est bon, mais sinon le studio a l’exclu.” Dommage, cher lecteur, je ne peux partager le résultat de notre tournage. Il reprit :

“– Bon je suis emmerdé en fait, on a presque trois heures de durée, c’est beaucoup pour ce genre de prod, en même temps il y a une continuité et je ne veux pas en faire deux films… Bon on verra, c’est mon problème. Allons-y.”

Il lança et commenta la scène d’intro : “le peignoir qui tombe, ça prépare le spectateur. Et la fessée, c’était une bonne idée, les fesses rosies ça plaît toujours.

– C’était donc pas prévu au scénario ?“ demandai-je en caressant instinctivement mon séant d’une main, connaissant déjà la réponse.

“- J’ai pensé que ça irait bien dans l’histoire, et puis ça m’a permis de voir que tu aimais ça,” répondit alors Michel, “je ne me suis pas trompé je crois ?” Je souris vaguement, sans trop oser le regarder. On avança, Bernard reprit :

“– Avec Lio, on sent vraiment la complicité, ça me plaît. La double, super, c’est passé crème, si j’ose dire. Après… et voilà avec Jean-Luc. Désolé mec, on te fait toujours passer à la fin, mais tu sais pourquoi, sinon ceux qui passent derrière rentrent trop facilement.

– Ça me gêne pas, comme ça c’est bien lubrifié déjà.“ Se retournant vers moi : “Tu prends bien quand même, j’ai déjà eu des refus avant.” Là non plus je ne répondis pas, mais je souris franchement. Rico insista :

“– Mais comment tu arrives à te faire prendre comme ça, tu te fais sodo tous les soirs ou tu t’entraînes comme sur tes vidéos ?

– Un peu des deux,“ même si en réalité j’utilisais plus souvent ma machine à sexe que je ne pratiquais avec des organes de chair, à regret. Bernard continua :

“– Ok… Ok… puis on va vers le kiosque et on s’installe. Ça t’a plu cet équipement André, t’y auras finalement passé une bonne partie de ton temps ?

– Super intense,“ répondis-je, “ne pas savoir qui est derrière toi et ne rien pouvoir faire ça m’excite à fond.” Et dans un élan de créativité, je me dis qu’on aurait pu appeler ce film “le kioXe”. Bernard reprit :

“– Ça se voit ! Et la scène avec Karim…”

En effet, un véritable orgasme qui me laissa tremblant, on le voyait parfaitement à la caméra, je fus tout émoustillé à ce souvenir et voyant l’expression de mon visage qui semblait toucher la grâce, je revivais intérieurement ce moment où l’on s’abandonne totalement, où son corps n’est plus sous contrôle, où seul le plaisir pilote le cerveau. On avança.

“– La coupelle, bonne idée, c’est toi Rico ?

– Ouais, j’avais vu ça dans un film porno, et elle était là.

– On voit qu’il aime ça, il en laisse pas une goutte !

– Remarque, avec ce qu’il a pris juste avant, il devait avoir soif.

– Ç’aurait été dommage de gaspiller“, conclus-je.

Puis la scène de la punition, celle qui était encore vive à mon séant. On alla vers la fin, Bernard commenta, s’adressant à Michel :

“– Là quand même j’aurais pas cru que t’irais aussi loin, je m’attendais à tout moment à entendre André sortir son ROUGE. T’as tapé presque la centaine je dirais, vers la fin ça compte même plus.

– J’ai pensé qu’il supporterait, et pour conclure j’ai voulu qu’il s’abandonne, j’ai eu raison, non ?“ rétorqua-t-il en me regardant.

Je gardai les yeux fixés sur la dernière salve, le paddle court en cuir qui frappait rapidement et continûment sans jamais vouloir sembler s’arrêter, et moi qui me mis à sangloter sincèrement. Je m’étais laissé tout à lui, en effet, et un mélange de sentiments m’emplissait encore, craignant de le regarder directement. Il s’adressa alors à moi :

“– Écoute, on joue plus maintenant, tu peux me parler, je pense qu’on a vécu quelque chose de très fort ensemble. D’ailleurs si tu veux, on pourra recommencer une autre fois, je te laisserai mes coordonnées.” Je le regardai alors bien en face, oui j’avais vécu une expérience unique, personne ne m’avait jamais fait pleurer avant, et oui, une fois les stigmates disparus, je pensai que j’aimerais recommencer.

“– Bon les gars on arrive au bout, et merci Lionel d’avoir terminé André, ça non plus ce n’était pas scripté.

– J’ai pensé que lui aussi y avait droit, et puis ça a été un plaisir,“ en me regardant avec une sincère gentillesse. “Partagé,” conclus-je en lui retournant un œil empli de gratitude.

Cela terminait le visionnage. Après quelques échanges supplémentaires sur les projets de chacun, de possibles prochains tournages, il arrivait huit heures et le moment de se séparer. Je me mis debout, toujours entièrement nu, et chacun vint me faire des bises en guise d’au revoir : Rico, Takeshi, Victor, Kevin, Jean-Luc et Karim. Michel se contenta d’une bise avec sa main dominatrice sur l’épaule. Lionel ferma le bal, en m’embrassant tendrement sur la bouche. Bernard dit : “bon, salut les gars, rentrez bien, je vous recontacte pour un prochain tournage si ça vous intéresse, mais pas tout de suite. Et bravo encore, c’était bien.”

Comme le groupe se dispersait, j’étais embêté car j’habitais assez loin et je ne me sentais pas ce soir de m’asseoir, encore moins dans une voiture. Bernard le devina : “bon je fais pas hôtel mais je dois rendre la maison que demain, Lionel couche ici cette nuit, si ça te gêne pas de partager sa chambre tu peux rester dormir si tu veux.” Je voulais bien et d’un regard je vis que Lio aussi, alors qu’il m’enlaçait la taille.

Lit deux places

Fourbu, je proposai d’aller me coucher alors qu’il me montrait le chemin et me mena au grand lit. Au plafond était fixé un miroir, et je me dis que cette villa devait servir souvent pour des tournages similaires. Déjà couché sur le côté, je sentais Lionel qui me caressait et m’embrassait la peau sur tout le corps, et ce qui arriva ensuite restera mon moment d’intimité avec lui, je vous dirai simplement que je n’ai pas beaucoup dormi !

Fin… pour le moment.


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